QAI : nouvel enjeu sanitaire des logements ! - 20/11/2017
Alors que nous évoquions dans un précédent article la prochaine intégration d’une information sur le risque radon à l’ERNMT, c’est la qualité de l’air intérieur (QAI), d’une façon plus globale, qui suscite aujourd’hui le débat. Un air intérieur malsain ?Si la société s’est emparée du problème de la pollution atmosphérique et semble prendre conscience progressivement de l’importance des risques, on oublie trop souvent que l’air intérieur présent dans les logements, et de façon plus général dans les bâtiments, est souvent d’une bien plus mauvaise qualité encore.
Les entrées d’air pollué n’en sont pas les seules responsables. Un diagnostic à généraliser
Si certains ERP doivent déjà se soumettre à une obligation de diagnostic (crèches, écoles, etc.), il apparait plus qu’indispensable qu’une réflexion soit conduite sur la nécessité d’étendre cette obligation aux logements. Le diagnostic QAI permettrait d’évaluer les dangers et de préconiser les interventions permettant d’y remédier. Il porterait notamment sur l’analyse de la composition de l’air (recherche de présence de particules fines), mais aussi sur une étude du renouvellement de l’air intérieur. Un label vient même d’être créé, IntAIRieur,afin de récompenser les constructions neuves respectant certains critères en matière de choix de matériaux et de conditions d’aération. « Retour aux actualités |